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 Personnages [À travailler]

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Kyle McNally
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Kyle McNally


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MessageSujet: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 6:30 am

Personnages [À travailler] 4g19bn

Dossier médical



Nom & Prénom- Je me nomme Maybeth Greene.

Sexe- J'ai l'air d'un homme peut-être?

Âge- Je viens d'avoir mes 23 ans. (25 maintenant)

Traits physiques- Je suis plutôt d'allure frêle, délicate et douce. Ma peau est d'une blancheur immaculée puisque je ne sors pratiquement jamais. Avant, mes cheveux étaient bruns noirs, mais à cause de très grandes émotions, chaque jour ils sont devenus plus pâles, jusqu'à atteindre la blacheur qu'ils ont aujourd'hui. Ça me donne un air fantômatique, j'ai l'air encore plus pâle que je ne le suis. J'ai les yeux bleus clairs, presque transparent, cerclés de cernes noirs. D'ailleurs, c'est la seule chose qui est foncée chez moi, alors ça ressort vraiment. Je ne porte que des vêtements clairs, jupes, tailleurs simples et chemisiers. Rien de trop extravagant. Je travaille dans une prison quand même. Je ne suis pas mannequin pour Gucci.

Taille- Je suis de taille assez grande, près du mètre 79.

Poids- Je suis toutefois très légère, un poid plume.

Maladie ou handicap physique- Je ne souffre d'aucun trouble de ce type.


Dossier psychologique



Qualités- Je suis quelqu'un de très sensible, avec un sens de
l'observation étonnant. Je décèle toujours du premier coup ce qui ne va pas chez quelqu'un, simplement en observant ses gestes, sa posture ou ses yeux. Je ne suis pas méchante, je suis même le contraire de la méchanceté. Je suis douce et patience.

Défauts- Je suis un peu paranoïaque. Un peu est un mot faible en fait. J'ai peur de tout, du feu à mon ombre, presque rien n'y échappe. Je suis indiscrète. J'aime fouiller dans la vie des gens et les observer. Mon regard est parfois un peu trop pressant ou curieux.

Aime- J'aime le calme, la sécurité et tout ce que je peux prévoir. J'aime beaucoup la nature, les animaux et les plantes donc. La musique me détend, mais encore là pas tous les genres de musique.

N'aime pas- Je n'aime pas les bruits trop forts ou dérangeants. Je n'aime pas tout ce qui me fait peur et je n'aime pas qu'on monte le ton en me parlant. J'ai horreur des hommes plus grands que moi. Je n'aime pas trop les voix fortes ou aggressives.

Comportement avec les gens- Avec mes collègues, je ne suis on ne peu plus polie. En fait, je le suis avec tout le monde. Il est rare que je manque de respect envers qui que ce soit. Je suis méfiante à l'égard de tout le monde. Normalement, pour passer de simple connaissance à personne non dangereuse, il me faut minimum un an.

Maladie ou handicap mental- À part une paranoïa intense, rien d'alarmant.

Valeurs- Personne n'est fou.

Tics- Oh ils sont tellement nombreux, j'Ai arrêté de les compter. Vous les reconnaîtrez sans doute de toutes façons.

Passé-



Agraphobie

À 6 ans, à 8 ans et à 15 ans, j'ai subit les attentions un peu trop intimes de mon frère. Celui-ci a d’abord profité de ma naïveté de jeune fille, pendant que lui découvrait sa sexualité à l’adolescence. Neuf années nous séparaient, et nous séparent encore d'ailleurs. La première fois, je croyais à un jeu. Je me suis laissée berner facilement. La seconde fois, j'avais gardé des souvenirs plus ou moins agréables de la première fois. Mais lorsque j'ai eu 15 ans, l’âge de mon frère lors de la première fois, celui-ci est revenu à la maison après avoir rompu avec sa copine. Il a commencé à passer son manque sur moi, qui subissais sans rien dire à mon père, honteuse.



Bathophobie

En première année du primaire, lors d’une sorite à la piscine municipale, un petit garçon, un brin idiot, m’a poussée dans la partie creuse du bassin avant que j'aie eu le temps de prendre ma bouée. Ne sachant pas nager convenablement, et complètement paniquée, je ne mis pas beaucoup de temps à perdre conscience. Je suis restée dans l’eau assez longtemps, le temps qu’une petite fille soit assez gentille pour aller avertir le professeur, qui était occupé à autre chose. Depuis ce temps, Je fuis les piscines et ne prend que des douches.



Chionosphérophobie

La directrice de l’école primaire, comme tous les ans à l’arrivée de la neige, met en garde ses élèves contre les bagarres de boules de neige. Un caillou pourrait y être glissé et faire mal à quelqu’un. En troisième année, la directrice est remplacée. L’homme qui prend sa place met un zèle fou à suivre cette tradition. La mise en garde devient un véritable inventaire des blessures possibles. Un tel discours m'entraîne à fuir les boules de neige.



Kénonauphobie

Encore toute petite fille, on me faisait croire que si je ne dormais pas, le croque mitaine ou le bonhomme sept heures sortirait de mon placard et irait me punir. Ma chambre étant toujours sombre, sans lumière, j'ai rapidement développée une peur du noir total et ai commencé à exiger qu’on laisse ma porte ouverte et la lumière du couloir toujours allumée.



Pantophobie

La peur de tout. Mise ici à cause de ma nervosité naturelle. Le passe temps préféré de mon frère étant de m’effrayer, je suis devenue un paquet de nerfs sur pattes.



Pnigophobie

Cette phobie remonte à mon plus jeune âge. À ma naissance, ma gorge était entourée par le cordon ombilical. Je n'en ai pas le moindre souvenir, mais inconsciemment, cette peur s’est aussi installée chez moi. Bien que je n'aie pas su tout de suite d'où ça me venait.



Pyrophobie

Mon frère fumait. Il avait toujours un briquet sur lui. Il s’amusait souvent à l’allumer tout près de mes cheveux, histoire de me faire peur. Cela marchait très bien. Mais un jour, il commit une erreur et mon gilet prit feu. Bien sûr, les flammes furent étouffées rapidement. Je n'ai subit aucune séquelle physique, mais l’évènement est resté gravé dans ma mémoire.



Taphophobie

Vous allez commencer à croire que mon frère était un véritable monstre. Eh bien continuez de le croire parce que c’était vrai. À huit ans, mon père m'achète un petit chien. Deux semaines plus tard, mon frère m’emmène dans le jardin avec mon chien. Un grand trou est creusé dans le terrain et une boîte est posée sur le sol. Mon frère y dépose le chien, ferme solidement la boîte et la balance dans le trou. Comme fond sonore, mes cris, mes pleurs et la terre qui tombe sur la boîte. Le tout accompagné des hurlements du pauvre animal qui se débat pour sortir.



Thanatophobie

À 16 ans, je suis renversée par une voiture. Commotion cérébrale, coma. Je passe très près de la mort. Inconsciente, je ne m'en rend pas compte, mais lorsqu’on me l'apprend après mon réveil, la mort devient une hantise pour moi.



Vulnérophobie

Inutile de préciser que mon frère me violentait souvent. J'ai maintenant une peur atroce d’être frappée ou blessée.



De psychotique à psychologue

Pourquoi une femme au passé si horrible voudrait devenir psychologue, et ce dans une prison? La chose est simple. J'étais arrivée au point où j'vais peur d’Avoir peur. Les crises d’angoisse se succédaient. Plutôt que d’aller me faire analyser, j'ai préféré étudier moi-même son cas. J'ai beaucoup progressée et me suis découvert une passion pour la psychologie.

J'ai apprit que pour guérir une peur, il faut l’affronter. Le trois quart de mes phobies est maintenant guéri. Il ne me reste plus que les dix qui ont été citées un peu plus haut, et quelques autres petites choses banales, comme les hommes plus grands que moi. Voulant les affronter elles aussi, quoi de mieux qu’une prison? Je serais confrontée tous les jours à des personnes qui ont des traits de caractères de mon frère.

C’est ainsi que j'ai engagée à Sadismus. Mes premiers jours furent un enfer, mais saurais-je me sortir réellement de ma peur?



Autre - J'ai une peur horrible de tout ce qui me fait penser à mon frère Jefferson.

Dossier d'emploi



Matricule- 9-1-3-0... Ils auraient pu me donne autre chose que
des chiffres qui portent malheur.

Rôle dans la prison- Je travaille en tant que psychologue.

Chamre no. 1

Rang- Psycho logue/tique

Armes- Je suis incapable de tenir une arme dans mes mains, quelle qu'elle soit.
Personnages [À travailler] Ae65cl


Dernière édition par Kyle McNally le Jeu Oct 09, 2008 7:26 am, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 6:31 am

Personnages [À travailler] 307qez6


Dossier médical

Nom & prénom- Vanessa Mae

Sexe- Féminin

Âge- 31 ans, pas une année de plus, ni une de moins.

Traits physiques- J'affiche un visage des plus ordinaires. Je n'aime pas me vanter d'une grande beauté, de toute façon, ce serait mentir. Mes traits sont simples, bien marqués, et pour la plupart, durs. J'ai des cheveux assez courts et de couleur rousse. Comme ceux-ci me tombent toujours sur le nez et m'empêchent de voir comme il faut, j'éclaircis une moitié de mon visage en remontant mes cheveux à l'aide de petites barrettes. Je pourrais faire la même chose de l'autre côté, mais je n'en ai pas l'utilité puisque je ne vois déjà rien de l'œil droit, et, en gardant mes cheveux devant celui-ci, je cache à la vue des gens la cicatrice fine qui le traverse, partant de mon sourcil à ma pommette. Je porte des vêtements relativement simples, rien qui vise à attirer l'attention sur moi. Comme j'ai un physique plutôt banal, ce n'est pas à cause de cela qu'on me remarque beaucoup quand je fais mon petit bonhomme de chemin.

Taille- 1m80

Poids- 67 kilos

Handicap ou maladie physique- Je suis aveugle de l'œil droit.

Autres- J'ai un grain de beauté sous l'œil gauche, et je ne me promène jamais seule. Il y a toujours au minimum un chien avec moi.

Dossier psychologique

Qualités- Je suis quelqu'un qui tient à ses idées. Je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit. Je fonce vers mes objectifs sans jamais regarder en arrière. Je suis très responsable quand il s'agit de la vie de mes chéris. Jamais il ne sera dit que l'un de mes chiens adorés aura péri ou souffrira par manque d'attention de ma part.

Défauts- J'ai tendance à oublier qu'il y a des humains autour de moi, et que ceux-ci ont des sentiments. Je suis tellement préoccupée par mes bébés que je ne vois pas ce qu'il y a derrière eux. Donnez-moi le choix entre secourir un chien et un enfant dans un immeuble, je me précipite vers le chien et laisse crever l'enfant. – voyez le genre – Je me fiche totalement que mes paroles puissent blesser quelqu'un. Je ne suis pas habituée à vivre en société et j'ai tendance à dire absolument tout ce qui me passe par la tête, vexant ou pas.

Aime- Par-dessus tout, tout ce qui sort de la famille des canidés. Tout ce qui est en lien avec les chiens, les loups et tout le bataclan me passionne. J'aime passer des après-midi entières assise dans la nature entourée de tous mes protégés, le soleil qui me brûle le nez et les doigts entortillés dans leur poil soyeux. J'aime bouger, on pourrait même me qualifier d'hyperactive par moment. Si je ne bouge pas pendant trop longtemps, je pète les plombs et deviens folle jusqu'à ce que j'aie pu sortir me dépenser un peu.

N'aime pas- Les chats! Je les déteste. Je les exècre. Je leur ouvrirais tous le ventre et les lancerais tous au bas d'un pont si j'en avais l'occasion. Premièrement, ils me font éternuer, deuxièmement, mes chiens ne les aiment pas, et finalement, c'est à l'un d'eux que je dois la cicatrice qui court le long de mon visage. Dans un autre ordre d'idées, je n'aime pas qu'on s'en prenne à mes précieux animaux. Le premier qui a le malheur de faire du mal à l'un d'entre eux se balancera vite au bout d'une corde, vidé de ses entrailles. Je n'aime pas trop non plus qu'on vienne mettre les pieds dans mes plates-bandes ou pire, qu'on me reproche de m'occuper trop des animaux et pas assez des gens qui m'entourent. Ce genre de commentaire me fait dresser le poil sur la nuque. Qu'on me laisse vivre ma vie comme je l'entends.

Comportement avec les gens- Je crois avoir déjà dit que j'oublie facilement la présence des humains autour de moi. Mais il y a tout de même quelque chose que je respecte, la hiérarchie. Je sais où est ma place, juste derrière le chef de meute. Je suis chef dans ma propre meute, mais pas dans celle-ci. Je viens juste après la directrice. Comme les chiens, je vois facilement qui vient après qui dans la hiérarchie et je ne me trompe que rarement. Si je choisis de respecter quelqu'un, c'est que cette personne le mérite et a de l'autorité sur le reste de la meute. Sinon, eh bien c'est que cette personne n'est pas digne d'être plus haut placée que moi, et je n'ai aucun scrupule à le lui faire sentir.

Valeurs- L'échelle sociale.

Tics- Je me gratouille le cou avec les ongles quand je réfléchis ou que je suis embêtée.

Handicap mental- Je ne crois pas que c'en soit un, mais j'ai tendence à mélanger les langues.

Passé- J'ai grandi dans une famille sans histoire, au nord de l'Alberta. Ma mère était vétérinaire et mon père, journaliste à la pige. J'avais un frère et une sœur, des anges cornus, comme tous les enfants si vous voulez mon avis. Bref, une famille comme il en existe tant d'autres. Nous avions deux chiens, Victor et Hugo, en référence au célèbre auteur. Nous avons aussi eu un chat, mais ça n'a pas duré longtemps. Ma sœur l'avait appelé Musset, mais je préférais l'appeler Le Raté, La Pâté Pour Chien ou encore Imbécile De Chat. Je ne le portais pas vraiment dans mon cœur. Il se battait sans arrêt avec Victor et faisait peur à Hugo. Un jour, j'ai décidé que j'en avais assez de sa sale face de miauleur obèse et je l'ai frappé. Je me suis aussitôt sentie mieux. J'ai souvent répété l'expérience, jusqu'à rendre ce sale animal complètement fou et paranoïaque. Mais j'avoue que j'ai peut-être joué un peu trop avec le feu. Car un jour, cet idiot de Musset m'a prise en traître, se faufilant dans ma chambre pendant la nuit. J'avais dix ans. Et depuis cette nuit, je porte une longue cicatrice à l'œil droit. J'ai à demi perdu la vue à cause de cet abruti de sac à puces. D'ailleurs, mes parents l'ont fait tuer peu de temps après, le considérant comme dangereux.

Pendant deux ans, aucun chat n'a remit la patte dans cette maison. Victor était mort de vieillesse, et Hugo commençait à souffrir d'arthrite dans ses pauvres pattes. Je m'occupais de lui le plus que je le pouvais, je passais tout mes temps libres en sa compagnie. Le jour de l'anniversaire de ma chère sœur, mes parents ont cédé à sa demande, c'est-à-dire lui acheter un autre chat. Ils ne se souvenaient pas de ce que m'avait fait le précédent? Ils ne se rappelaient pas que j'avais d'horribles crises d'allergie en présence de ces bêtes ignobles? S'ils ne s'en souvenaient pas, eh bien tant pis. Je m'occuperais moi-même d'éloigner cette chose de ma maison, et de mon précieux Hugo, qui n'appréciait pas plus que moi la présence du félin.

Une nuit, alors que nous avions le chat depuis une semaine, - il s'appelait Tachi – je suis sortie de ma chambre, un sac de toile dans les mains, accompagnée de ce cher Hugo. Le sac brun remuait et émettait de faibles miaulements. Je me suis rendue jusqu'à la rivière qui passait à un kilomètre de ma maison. Rendue là, j'ai pris le sac et l'ai frappé à plusieurs reprises contre un arbre, jusqu'à ce que j'entende ses os craquer, et plus aucun "miaou". Avec un sourire satisfait, j'ai lancé le sac dans la rivière, puis je suis rentrée à la maison. Pendant une semaine, j'ai regardé tout le monde chercher cet ignoble animal avec un sourire absent. J'avais aimé la sensation que j'avais eue en fracassant ses os fragiles sur l'écorce de l'arbre.

Les années ont passé. Les chats y sont passés. Mes parents ont essayé à plusieurs reprises d'avoir des chatons, chaque fois, ils mouraient d'une manière mystérieuse ou improbable. Parfois dans le sèche-linge, parfois enterrés vivants, parfois intoxiqués au monoxyde de carbone dans la voiture laissée en marche.

Quand j'ai eu dix sept, j'ai du commencer mes études au collège. Comme je m'intéressais aux langues et que j'avais apprit espagnol et anglais avec facilité au secondaire, je me suis inscrite au programme langue, pour ajouter l'allemand à mon registre. J'ai aussi prit des cours de japonais par correspondance, pour meubler mon temps perdu. J'étais une élève douée, et comme j'enregistrais les dialectes comme si j'étais née avec, j'ai pu changer de programme après quelques années, pour m'en aller en santé animale. C'est là que j'ai rencontré Marc, un dresseur. Il est devenu l'un de mes meilleurs amis. Son seul défaut était d'avoir un chat. – il n'a pas conservé ce défaut très longtemps – J'ai emménagé avec lui et ses chiens. Il en avait sept, le paradis pour moi. Je me suis passionnée pour le dressage, et j'ai poursuivi les cours en santé animale seulement pour m'occuper des animaux malades. À 19 ans, je me suis désintéressée de lui. Et aussi de mes études. Je savais tout ce que je voulais savoir. Alors je suis partie. Avec tout son argent.

Je suis allée m'établir loin de la ville, dans une petite maison éloignée de tout, qui tombait en ruines. C'était tout ce dont j'avais besoin pour être heureuse. Un endroit à moi, où je pourrais faire ce que je voulais, sans tenir compte des gens autour, puisqu'il n'y avait personne autour. Au début, je ne voulais partir là-bas que pour réfléchir sur ma vie, sur ce que j'avais envie de faire. Mais mon chemin a croisé celui d'Arcturus. Vous devez vous demander de qui il s'agit. Eh bien il s'agit de mon protégé et aussi de mon protecteur, le premier animal qui a été à moi et rien qu'à moi. Quand je l'ai trouvé, c'était encore un bébé, un louveteau. Aujourd'hui il a onze ans, et j'ignore combien de temps il va vivre encore, puisqu'il a été élevé à moitié en captivité et à moitié dans la nature. Toujours est-il qu'il est assez âgé, mais toujours fringuant, musclé et agile. Arcturus n'est pas le seul animal auquel je me suis attachée. Il y a eu aussi une louve, Émilie. Mais elle n'a pas vécu plus de deux ans en ma compagnie, à cause d'un ver au cœur que je n'ai pas su détecter et soigner à temps. Il y a aussi eu Chasez, qui est mort l'an dernier. Il faut dire qu'il était déjà âgé quand je l'ai trouvé. C'était un petit chien de race terrier. Actif et aimant. Mais pas assez résistant. Il y en a eu beaucoup. Je les adoptais, m'occupais d'eux et leur donnais tout l'amour dont ils avaient besoin.

Peu à peu, au fil des années, plus je m'entourais de mes fidèles animaux, plus je perdais le contact avec ma race. J'avais ma place dans une meute dont Arcturus était le mâle alpha. Ni lui ni moi n'avions plus d'autorité sur les autres. Disons que nous étions pas mal au même rang lui et moi. J'ai vécu ainsi pendant onze ans. En ville, on parlait de moi comme d'une bête, d'un animal sauvage, mais tout de même pas dangereux. Rares étaient les personnes qui approchaient ma demeure. Mes bébés les tenaient à une distance raisonnable jusqu'à ce que je décide ou non de les laisser passer.

Il y a quelques semaines, la police est venue chez moi. Ils voulaient me parler. J'ai hésité, mais je les ai laissé pénétrer notre territoire. Nous avons discuté longuement. Ils avaient entendu parler de mes compétences avec les animaux. Ma renommée était étendue et on voulait s'approprier mes services dans une prison d'Allemagne. – c'est là que j'ai remarqué qu'eux et moi parlions allemand depuis le début de la conversation – Ils m'ont d'abord dit qu'ils mettraient à disposition des chiens élevés pour la garde. Mais je leur ai dit qu'il n'en était pas question. Si j'y allais, c'était avec mes chiens, ceux que j'avais élevés moi-même et avec lesquels j'étais capable de communiquer à ma manière. Finalement, après quelques jours de réflexion, j'ai accepté l'offre, et nous voilà à Sadismus.

Autres- J'ai peur des chats et de tout ce qui ronronne ou miaule. J'ai un véritable don pour les langues. Aussi, je parle anglais, français, allemand, espagnol, japonais, et je baragouine plusieurs autres dialectes. Il m'arrive aussi de japper, hurler et grogner en montrant les crocs, mais je crois que ce n'est pas la même chose.

Dossier d'emploi

Matricule- 4157
Rôle dans la prison- Maître chien
Chamre no. 8
Rang- Beast Master
Armes- Tout simplement mes chiens, une matraque et un revolver dont je ne me sers jamais.
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MessageSujet: Re: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 6:33 am

Personnages [À travailler] 35aqkjk


Dossier médical

Nom- Mon nom de famille est relégué au fond d'un tiroir, de ce fait que je n'ai jamais considéré ces gens comme ma famille. Mais comme on fouille dans mes dossiers, ça ravive le passé… Vigneron.
Prénom- Mani.
Surnom- ManiC. Un agréable surnom me venant de mes nombreuses manies et de mes tics. Je me suis débarrassé d'eux pour la plupart, mais le surnom est resté.
Sexe- masculin
Âge- je tombe tout juste sur mes 18 ans
Traits physiques- Je ne suis pas quelqu'un d'imposant, pas du tout en fait. Je me situe entre un garçon petit et un garçon de taille moyennement petite. En clair, je suis plus chétif que presque tout le monde. Ma masse musculaire quant à elle, est tout simplement inexistante. Je n'ai jamais éprouvé le besoin de m'entrainer et on le remarque tout de suite quand on me voit. J'ai des yeux bruns, presque noirs, sans éclat particulier, en forme d'amande, ce qui est tout à fait banal pour un japonais. D'ailleurs, je vous laisserai deviner la couleur de mes cheveux lisses et droits. Je prends rarement la peine de les coiffer. Je préfère confier cette tâche au vent ou à mon oreiller. Toutefois, si j'ai à rencontrer quelqu'un d'important, je ne crache pas sur un petit coup de peigne. Je porte des vêtements amples tout à fait ordinaires. Je n'aime pas trop me démarquer des autres par mon apparence. Je pourrais vous écrire que j'ai une cicatrice laissée par une balle sur l'épaule gauche, que j'ai un grain de beauté sur une omoplate et que je n'ai aucun piercing ou tatouage extravagant, mais à quoi cela servirait-il ? Et, franchement, est-ce que ça vous intéresse vraiment de savoir que j'ai le pied plat et qu'à cause de ça j'ai du mal à courir, que je fais de l'asthme et que je ne peux pas bouger mon bras gauche autant que je le voudrais ou encore que j'ai les mots "oui" et "non" tatoués dans les paumes des mains ?
Taille- 1m60
Poids- 45 kilos
Maladie ou handicap physique- Mon bras gauche, suite à une blessure par balle, est plutôt limité dans les mouvements.

Dossier psychologique

Qualités- Je suis quelqu'un d'extrêmement réfléchit, qui privilégie son cerveau à ses muscles, et de beaucoup. Je ne suis jamais en colère, parce que je suis calme et posé. Je suis aussi très serviable, et quand je m'attache à quelqu'un, je ne le lâche plus d'une semelle.
Défauts- Je suis quelqu'un d'assez nerveux au fond de moi-même. Quand les choses se corsent, je perds de ma superbe très facilement. Parfois on me dit que je suis collant. Je suis aussi plutôt lent à la détente. Quand j'ai une idée, elle est bonne, mais elle a été tournée et retournée dans ma tête, souvent pendant des heures, parfois des jours.
Aime- J'ai très à cœur le silence et le respect d'autrui, ce que les autres semblent souvent oublier quand il est question de moi.
N'aime pas- Je n'aime pas - je déteste plutôt - tout ce qui a attrait aux armes à feu. Je ne suis pas fan de la violence, mais les armes à feu me terrorisent plus que toutes les autres.
Comportement avec les gens- Je suis très renfermé sur moi-même et je cherche à éviter le plus possible le contact humain. De toute façon je ne souris jamais alors rares sont ceux qui ont envie de venir me voir. Je ne vais vers les autres que si j'ai quelque chose à leur demander. Et encore j'évite, parce qu'on se moque de moi quand je le fais. Alors je préfère m'organiser tout seul avec mes problèmes. Mais quand on vient me voir et qu'on ne me prend pas pour un taré, je me montre poli et courtois.
Maladie ou handicap mental- Je ne parle pas. Enfin, je ne l'ai pas fait depuis des années, parce que j'en suis incapable.
Valeurs- le silence et le respect des autres
Tics- Je me ronge les pouces, j'en ai toujours un à la bouche. On me traite de bébé parce qu'on pense, en n'y regardant pas très attentivement, que je suce mon pouce.
Passé- Par où commencer ? Il n'y a pas grand-chose à écrire. J'ai eu une vie des plus pathétiques. Je ne parlerai pas de mes parents. De un ils n'en valent pas la peine, et de deux, je ne les ai jamais considérés comme tels. Ma génitrice n'a jamais prit la peine de s'occuper de moi plus que nécessaire, et mon géniteur ne m'a jamais parlé ni touché, avant ce fameux jour où il m'a tiré dessus. J'avais huit ans quand c'est arrivé. Je n'ai jamais su pourquoi il avait fait ça et je ne veux pas plus le savoir aujourd'hui. Il s'est pointé devant moi, il a tiré. C'est tout ce qui compte. Toujours est-il que je ne lui en ai jamais voulu pour ce qu'il m'a fait. Mais force m'est d'avouer que ce simple coup de feu a bouleversé le cours de ma vie.
Quelques semaines plus tard, j'ai commencé à perdre mes mots. Ça a commencé avec le mot fusil. J'ai voulu le dire, mais le mot refusait de se laisser prononcer. Alors je l'ai simplement remplacé par l'expression arme à feu. Ça ne me semblait pas bien grave à ce moment-là. Jusqu'à ce que je perde aussi ces trois mots. J'en suis venu, après un temps, à devoir dire bang quand je voulais parler de cela, jusqu'à ce que bang disparaisse à son tour de mon vocabulaire. À une vitesse effarante, j'ai du perdre le trois quart du dictionnaire. Après un an, je ne parlais plus du tout, c'est dire comment j'ai découvert à quel point tous les mots étaient inter reliés entre eux. À l'école, on a commencé à se moquer de moi, et les professeurs me punissaient, croyant que je me moquais d'eux en m'obstinant à ne pas leur répondre. Vous n'avez pas idée de ce que ça peut vous faire au fond de vous quand vous perdez la capacité de parler. À dix ans, j'ai trouvé le moyen de m'exprimer quand j'en avais besoin. Tous les matins, j'allais m'acheter un cahier ligné, dans lequel je répondais aux gens, ou leur posais des questions. Souvent, j'ai utilisé toutes les pages avant midi. Alors je me contente de feuilleter les pages et d'indiquer ce qui convient le mieux à la conversation que je mène. Des fois, je ne trouve pas, et ça me met en colère. Le plus frustrant, c'était de devoir gaspiller chaque jour deux pages à cause de deux mots totalement idiots. Oui. Non. Mais à quinze ans, j'ai trouvé la solution. Dans ma main droite, je me suis fait tatouer le mot oui, et dans la gauche, non. Alors quand je veux dire l'un des deux, je n'ai qu'à lever la main correspondante, ce qui est un peu plus dur avec la gauche puisque j'ai du mal avec la mobilité de ce bras.
Bien sûr, s'exprimer seulement en écrivant, ce n'est pas très pratique. Ça me limite énormément dans ce dont je veux discuter. C'est pour ça que je me réfugie dans les livres depuis longtemps. Eux répondent à toutes les questions que je n'ai pas besoin de leur poser. J'aime regarder toutes les formes d'art possible. La beauté est pour moi la forme d'expression la plus fascinante, et c'est sacré. Ce qui est beau ne doit pas être abimé.
La raison de ma présence ici – Vous devez vous demandez ce qu'un garçon comme moi fait en prison. Eh bien je me le demande aussi. J'ai écrit un peu plus haut que je m'attachais facilement aux gens qui m'inspiraient confiance, mais seulement ceux-là. Quand j'étais un jeune adolescent, quand tout le monde se moquait de moi, quelqu'un m'est venu en aide. Enfin, des fois je me demandais si sécher les cours était vraiment un secours... mais passons. Ce garçon, plus vieux que moi, m'a prit sous son aile, me trouvant sympathique. C'est quand j'ai eu quinze ans qu'il a commencé à me présenter à ses amis. Et des amis, il en avait. Toute une bande, une bande de rue. J'ai eu un peu de mal à m'y faire au début, mais tout le monde était sympa avec moi, un peu trop, et j'aurais du me méfier.
Jesse, mon ami et leur chef, m'emmenait partout avec lui. J'appréciais son respcet pour mes peurs. Dès qu'une bagarre éclatait, il me disait de fermer les yeux et de boucher mes oreilles, pour que je n'entende ni ne voie les effets des armes. Juste pour ça, il se méritait tout mon respect.
Mais c'est dans l'une de ces bagarres que le drame se présenta. Je me tenais accroupi dans mon coin, les yeux fermés, les mains sur les oreilles. Je n'entendais rien, absolument rien. À un moment, j'ai retiré mes mains. Silence le plus total. Je me suis relevé, m'attendant à voir Jesse se diriger vers moi pour me dire que tout était fini, mais je le trouvai étendu par terre, un trou dans la tête. J'ai eu un haut-le-coeur et je suis allé près de lui, j'ai serré sa main, replacé ses vêtements, fermé ses yeux vitreux.
Quand les policiers arrivèrent, j'étais toujours prêt du corps. L'arme n'a jamais été trouvée, mais peu importait. Leur bon sens leur disait que j'étais coupable de ce crime odieux contre mon meilleur ami.

Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- C'est apparemment un crime de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. On m'accuse d'avoir tué le chef de ma bande, alors qu'il s'agissait de mon meilleur ami, mon seul ami.
Matricule- 716838
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MessageSujet: Re: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 6:34 am

Personnages [À travailler] 5jzn81

Dossier médical

Nom & Prénom- Nadine Bernier

Sexe- Féminin

Âge- 21 ans (22 maintenant)

Traits physiques- Je suis petite et d'allure frêle. Mes cheveux sont rouges clairs, longs et ondulés. Au naturel, mes yeux sont marrons-rouges, couverts d'une fine pellicule translucide. Pour le cacher, je porte des lentilles de la même couleur. Je porte des vêtements simples; jupes plus ou moins courtes, des chemisiers tout bêtes. Parfois, j'agence des couleurs qui ne vont pas ensemble. Lorsqu'on me le fait remarquer, je dis simplement que je suis daltonienne.

Taille- 1m42, oui je sais, c'est minuscule.

Poids- trop légère

Maladie ou handicap physique- Je suis aveugle, mais ça personne n'est sensé être au courant.

Autres- //

Dossier psychologique

Qualités- On me dit adorable, douce et gentille. J'ai un esprit pur et je ne pense jamais à mal de quelqu'un.

Défauts- Je suis trop silencieuse, j'ai du mal à dire ce qui me passe par la tête. Je suis aussi très naïve, je crois tout ce que l'on me dit et j'accorde très facilement ma confiance à quelqu'un. J'ai aussi des pulsions suicidaires. Le moindre objet dangereux ravive mon désir de mourir.

Aime- J'aime la musique, les sons légers et doux qui me font rêver. J'aime aussi les odeurs sucrées, et toucher les gens. J'éprouve constament le besoin de toucher les choses qui se trouvent autour de moi.

N'aime pas- Les cris et les sons trop fort. Parce que mon ouïe est tellement développée que le moindre raclement qui paraît normal pour les autres parait horrible pour moi.

Comportement avec les gens- Je suis dottée d'un caractère adorable, inaltérable. Aucune mauvaise pensée ne peut venir altérer mon esprit, pur. Je suis tout ce qu'il y a de plus doux, de plus gentil. Je ne serais pas capable de faire du mal à quelqu'un, pas deux fois. Je déteste embêter les gens avec mes histoires. Je suis discrète. Le seul comportement violent ou dangereux que peux avoir est envers moi-même. J'ai des pulsions suicidaires depuis plusieurs années. Je suis respectueuse de tout le monde, du personnel aux plus dangereux psychopathes.

Maladie ou handicap mental- //

Valeurs- le respect d'autrui

Tics- Je triture souvent le tissu de mes vêtements, je touche toujours à quelque chose.

Passé- J'ai grandi dans une famille d'accueil. Jusqu'à mes 10 ans, tout allait bien. Mais le père de cette famille a commencé à me violer, à me battre. Ne voulant pas embêter les autres avec mes problèmes, je n'en parlai jamais à personne. À mes dix-huit ans, je voulais partir de cette famille, sans me retourner, tous les abandonner. Mais mon "père" m'a joué la carte de la pitié, me disant que si je partais, il mourrait de chagrin, qu'il avait besoin de moi pour se sortir de son enfer. Naïve et bonne comme tout, j'ai accepté de rester. Entre temps, l'homme se sépara de sa femme. Je me retrouvai donc toute seule avec lui, pendant trois ans. Ses mauvais traitements recommencèrent et je subissais sans rien dire, convaincue qu'il avait réellement besoin de moi.
Un jour, il m'a versé des produits chimiques dans les yeux et j'ai perdu la vue. Quand mon agresseur n'était pas là, je m'entrainais à vivre sans mes yeux, à sentir les mouvements de l'air, à retenir l'emplacement de chaque chose. Je n'avais pas besoin d'une faiblesse de plus.
C'est peu de temps après cela que le bonhomme s'est mutilé à mort. Je n'ai jamais su pourquoi. Tout ce que je savais, c'Est que j'étais injustement accusée et qu'on m'envoyait en prison. Je me suis procurée, juste avant, des lentilles, pour cacher aux autres mon handicap. Je savais qu'en prison, les choses étaient difficiles.

Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- On m'accuse d'avoir tué mon père adoptif.

Matricule- 623463

Rang- Victime

Gang désiré - //

Personnage sur l'avatar- // Ayumi Hamasaki

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MessageSujet: Re: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 6:38 am

Personnages [À travailler] T7dawl


Nom & Prénom- Je me prénomme Brigitte, et il en a toujours été ainsi. Mais j'ai plusieurs noms de famille. Fontaine, Donovan, Beauchemin, Cauvin et plusieurs autres. Mais mon nom, celui de ma naissance, et celui que j'ai reprit après mon dernier mariage est Francoeur.

Sexe- Croyez-vous qu'un corps d'homme peut se cacher sous ma grâce naturelle?

Âge- Je suis assez jeune, et ce malgré mes nombreux mariages. Croyez-le ou non, mais j'ai seulement 32 ans.

Traits physiques- Je n'aime pas trop parler de mon physique actuel. Il est ingrat, et si peu représentatif de ce que j'étais avant. Mais comme j'aime bien me remémorer les années où j'étais la plus belle, la plus merveilleuse et la plus gracieuse des dames, je veux bien vous parler de ce qui se cachait sous les grandes robes noires que je porte maintenant en permanence. J'avais la peau la plus parfaite que l'on peu s'imaginer. Blanche, satinée, douce comme la peau des poupons et fraîche comme celle des jeunes donzelles. Mon teint délicat était rendu encore plus clair par ma souple chevelure noire comme l'ébène. Je ne perdais jamais une occasion de me mettre en valeur. Tout y passait. Je faisais toujours remonter mon opulente poitrine avec des bustiers avantageux, je nouais mes cheveux avec des rubans rouges. Mes lèvres étaient d'ailleurs toujours peintes avec cette belle couleur, éclatante, passionnée. Elles le sont encore puisque ma bouche est toujours aussi pulpeuse, pleine et sensuelle qu'autrefois. Mes yeux, d'un brun ambré éclatant, n'ont rien perdu de leur vivacité et de leur beauté. Malheureusement, je les dévoile rarement aujourd'hui. Pendant une longue période de ma vie, j'ai adoré porter des vêtements clairs. Le blanc m'allait à merveille, mettait en valeur mes cheveux. Ai-je déjà précisé leur douceur? Et ils sentaient bon. Oh ils sentent toujours très bon, puisque je passe un temps fou à les peigner, les laver et les soigner. Mais les choses ont changées. Depuis peu par contre, j'ai changé. Certes mes courbes délicates et gracieuses sont restées les mêmes, ma grâce n'a jamais été altérée. Mais un incident affreux me force aujourd'hui à porter le voile en permanence. Autrefois je le portais par respect des traditions, mais maintenant, je me voile la face, et une grande partie du corps. Mes vêtements sont toujours sombres, amples, mais gracieux et féminins. Je n'ai aucun attrait pour les pantalons, ni pour les vêtements trop classiques. On m'a toujours montré à me montrer d'un chic étonnant. Normal que ça reste malgré tout ce qui m'est arrivé.

Taille- Je suis grande et élancé, ne l'ai-je pas assez précisé? Je mesure 1m78, très précisément, 1m83 avec mes chaussures à talons.

Poids- Ça ne se fait pas demander le poids d'une dame, aussi légère soit-elle.

Maladie ou handicap physique- Je suis brûlée au 3e degré sur toute la partie droite de mon corps. Mais je n'aime ni le montrer, ni en parler.

Autres- J'ai oublié de préciser que j'étais une grande amatrice de bijoux de toutes sortes, tant qu'ils ont de la classe, et aussi que mes ongles sont toujours parfaits, peints en rouges eux aussi. Je porte toujours des vêtements avec de nombreux voiles. D'ailleurs, mon visage est constamment voilé, à la manière d'une veuve, et gare à celui qui essaie de voir mon visage. Surtout le côté droit. J'ai estimé que ce détail pouvait intéresser quelques personnes.

Dossier psychologique

Qualités- Je possède une intelligence vive. Je suis rusée et je sais exactement ce dont j'ai besoin pour parvenir à mes fins, quelles qu'elles soient. J'ai une capacité d'analyse étonnante, et un sens de l'esthétique très prononcé. J'ai d'excellentes manières, je suis polie, calme et je ne place jamais un mot au dessus de l'autre. Je sais m'adapter à bien des situations contraignantes, sauf à la pauvreté. Je suis capable de transformer l'endroit le moins accueillant en mon chez moi, un endroit paisible et chaleureux. Je suis une parfaite maitresse de maison et, si je puis me permettre, une excellente amante. Je sais ce que les gens aiment et j'ai un don pour la conversation. Les hommes me mangent dans la main et je suis capable de me dépêtrer des pires situations, même si cela doit me prendre un long moment.

Défauts- Comment mes défauts? Vous voulez dire ce qui n'est pas parfait chez moi? Outre mon physique ravagé et habiletés pas trop légales, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais donner comme exemples. Eh bien allons-y avec ce que je connais. Je suis légèrement mythomane. Je n'aime pas parler de certains évènements de ma vie, et j'aime inventer des histoires. Je suis une conteuse née, ça me vient de ma mère, qui était originaire d'Irlande. Malheureusement, j'utilise ce don à mauvais escient. Enfin c'est ce qu'on dit, parce que moi je n'y vois rien de mal. Mes mensonges sont bien tissés, et ne me retombent dessus qu'en de rares occasions. De toutes façons, rusée comme je suis, je parviens souvent à faire avaler n'importe quoi à mes interlocuteurs, parfois rien qu'en leur faisant des moues suggestives. Bien sûr, cette époque est révolue. Avec la catastrophe qui a ravagé mon visage, je crois que mes moues feraient même peur à un sanglier sauvage. Outre ma légère tendance à la mythomanie, j'ai aussi une tendance au complot. Je suis assez solitaire, sauf lorsque mon instinct me souffle de me créer des liens avec les gens.

Aime- J'entretiens un amour inconditionnel envers tout ce qui est empreint de beauté. Sauf les femmes, mais ça n'a pas sa place ici. Je trouve qu'il y a rien de plus beau qu'un coucher de soleil. Qu'on le soupçonne ou non, je suis une grande adepte de la lecture. Je peux me plonger dans un roman et n'en ressortir que plusieurs heures plus tard. Quand je tiens un livre dans mes mains, je retiens mon souffle, prends le temps de vivre chaque instant privilégié qui m'est donné. J'aime aussi beaucoup la musique. J'ai l'oreille fine, et je peux reconnaître n'importe quelle mélodie avec seulement quelques notes. Bien sûr, ça n'est le cas qu'avec la musique de bon goût, c'est-à-dire celle qui possède une mélodie. Parce que de nos jours, avec tout ce qui se fait, il n’y a pas grand-chose que je sois susceptible d'appeler musique. Je préfère de loin me réfugier dans les grands classiques. J'ai un faible pour le film Cinéma Paradiso. La scène où le cinéma prend feu m'a toujours donné des palpitations jusqu'aux tréfonds de mon âme de jeune femme. Chaque fois que j'en ai l'occasion, je regarde ce film, encore et encore. Quand je suis seule et que mes pensées vagabondent, je revois cette scène. Je l'aime un peu moins qu'avant maintenant, mais soit. Elle me chavire autant, mais plus pour les mêmes raisons. Vous verrez bien.

N'aime pas- S'il y a bien une chose que je déteste, ce sont les choses dérangeantes, les imprévus. Ma vie a toujours été réglée comme une horloge et je ne supporte en aucun cas qu'on vienne bousculer mes projets. Ça me fait toujours entrer dans une colère profonde, que je refoule bien souvent au fond de mon être meurtri. Je suis maniaque de l'ordre. Aussi, si mes choses ne sont pas à l'endroit exact où je les ai laissées, je deviens vite irritable. Je n'aime pas que les choses traînent, la puanteur et les choses non soignées. J'entretiens une haine profonde envers les belles femmes. Certes j'ai été très belle, magnifique je dirais. Mais maintenant que mon atout principal est partit en fumée au sens propre du terme, je jalouse maladivement les femmes qui me rappellent ce que j'ai été avant. Je n'ai qu'une envie, leur lacérer le visage de mes ongles pointus, leur arracher les yeux et leur casser leurs dents. Ou mieux, mettre le feu à leurs vêtements pour qu'à leur tour elles se fanent, flétrissent et ressentent la même chose que moi. Bien sûr je me retiens de le faire. La bienséance me l'interdit, mais ce n'est pas l'envie qui me manque. Je n'aime pas le feu. Ne vous demandez pas pourquoi. Il m'a ravi ce que j'avais de plus précieux, normal que je lui en veuille, même si ses rougeurs incandescentes et dangereuses me fascinent toujours autant qu'autrefois. Disons que maintenant, je m'en tiens un peu moins près. Je préfère l'admirer à distance, là où il ne risque pas de me faire du mal, à nouveau.

Comportement avec les gens- Pragmatique est le mot. J'évalue à l'avance tout ce que je vais dire, comment je vais agir. Ça me demande un grand contrôle de moi-même, mais j'y arrive sans peine. Disons que mes dons de conteuse m'aident beaucoup à entretenir des relations de surface. Comme je me sens menacée par les belles femmes, j'évite de me tenir avec elles. C'est compréhensible il me semble. Les hommes me lassent. J'en ai connu tellement qu'ils me semblent tous les mêmes quand je les regarde. Tout aussi pathétiques les uns que les autres. Mais c'est avec eux que j'ai le plus de facilité à créer des liens. Ils me mangent littéralement dans la main. Avec le personnel de la prison, et bien nous verrons comment ils me traiteront et j'aviserai par la suite la manière adéquate de les traiter. C'est donnant donnant. Logique.

Maladie ou handicap mental- Les gens aiment à me qualifier de pyromanes, enfin, ceux qui connaissent mon passé tortueux. Mais moi je préfère employer l'expression admiratrice des flammes. Elles sont belles, on ne peut pas me reprocher de les idolâtrer. Non? Je suis aussi mythomane, mais ce n'est pas une maladie. C'est un don. Nuance!

Valeurs- L'ordre et la rigueur. Ce sont deux choses très importantes pour moi. C'est dans la famille depuis très longtemps, ça et le respect de l'honneur. Tout le monde y a droit. Je ne salis pas le vôtre si vous ne salissez pas le mien. Je prône aussi la justice.

Tics- J'ai tendance à toujours vérifier que tout soit parfait. Je scrute tout pour déceler la moindre faille.
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MessageSujet: Re: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 6:38 am

Passé- Mon histoire commence une fraîche après midi de printemps. Pourquoi au printemps alors que l'automne est tout aussi paisible, coloré et frais? Parce que j'aime cette période de naissance et je trouvais que ça s'accordait bien avec le début d'une histoire, plutôt que l'automne qu'on associe souvent à la fin. Alors donc, au même moment où quelques bourgeons chétifs laissaient voir leurs jolies teintes verdoyantes, une femme donnait naissance à son enfant, un petit poupon rose tellement adorable que la brave dame en pleurait de bonheur. Elle appela l'enfant Brigitte, signifiant la force, en l'honneur de ste-Brigitte. La petite porterait le nom de son père, comme dans le bon vieux temps, Francoeur.

L'enfant grandit, entourée des attentions de ses parents. Déjà à huit ans, l'enfant que j'étais était consciente de sa grande beauté. On lui accordait énormément d'attention, on la gâtait. Mais Brigitte n'était pas une gamine difficile. Elle acceptait les cadeaux qu'on lui faisait, mais ne laissait pas pour autant de côté ses leçons et apprentissages. Ce que les gens avaient à lui apprendre, elle l'apprenait avec une grande rapidité, engloutissant livre sur livre. Très jeune, elle avait une très grande culture générale, ce dont je suis assez fière ma foi. Avec ses longs cheveux noirs et ondulés, son petit nez joliment retroussé, sa bouche en cœur et ses yeux brillant de 1000 éclats, il était dur de résister au charme déjà bien grand de cet enfant.

Entre ses cours de musiques, ses cours d'histoire, ses cours de langues, ses cours de mathématiques et tous les autre cours de bienséance, elle prenait le temps qui lui restait pour vaquer à ses occupations préférées. Soit se terrer dans la grande bibliothèque et lire tout ce qui lui tombait sous la main, faire tourner des vieux vinyles sur tourne-disques (déjà une antiquité à l'époque, mais je l'aimais tellement) et bien sûr, traîner dehors, s'étendre dans l'herbe verte et siffler avec les oiseaux.

Au cours de ses apprentissages, elle apprit à devenir une parfaite dame d'intérieur, une parfaite ménagère et une future mère exemplaire. À 13 ans, elle berçait déjà l'ambition d'être confiée à un mari digne de ce nom, qui lui donnerait deux gosses adorables, aux cheveux aussi que les siens, qu'elle nommerait Alexis et Raphael. C'était d'ailleurs ce que ses parents prévoyaient pour elle.

Je me dois ici d'expliquer quelque chose au lecteur. En lisant cela, vous pourriez croire que j'ai cinquante ans pour avoir été élevée dans de telles valeurs. Non. Je le répète, je n'en ai que 33. Oh j'avais dit 32 il me semble. Non? Enfin quoi qu'il en soit, mes parents étaient restés très près des valeurs d'antan. Ils vivaient légèrement en retrait du reste de la société, non loin de la banlieue parisienne, dans une grande villa près d'un ruisseau où j'aimais passer toutes mes journées. Malgré leur rigueur et leur sévérité, mes parents n'en étaient pas moins bons avec moi. Tout cela, ils le faisaient pour mon bien, bien entendu.
Soit belle et tais-toi. Prépare les repas. Ne laisse rien traîner derrière toi. Sois prête avant qu'il rentre à la maison. S'il te demande quelque chose, fais le sans hésiter. Tu es sa femme, tu te dois de lui faire honneur. Jamais ton époux ne devra regretter de t'avoir choisie toi et pas une autre. Le manuel de la parfaite épouse était imprimé dans ma tête dès mes 16 ans. Je le connaissais par cœur et était prête à l'appliquer dès que l'occasion se présenterait.

Et l'occasion vint. La jolie Brigitte fut présentée à un jeune homme prometteur, Jonathan Fontaine, qui venait du compté où son père avait grandit. Il connaissait des gens, avait beaucoup de relations dans le monde. Brigitte et lui tombèrent éperdument amoureux l'un de l'autre. Deux moins plus tard, le mariage était célébré dans les règles de l'art. Grande robe, des centaines d'invités et un banquet grandiose. Tous les soirs, la jeune femme préparait le repas de son homme qui, heureux de ses attentions soignées, la récompensait grandement par son amour.

Mais le jour fatal vint. Mon rêve blanc prit fin. Ce fut la première fois que le feu fit sa véritable entrée dans ma vie. Il avait commencé à la cuisine, pendant que je préparais le repas de mon chéri. Il était arrivé un peu plus tôt que d'habitude alors je lui ai proposé de s'asseoir à table et d'attendre. Je suis sortie un moment, pour aller chercher des pommes de terre à la cave. Quand je suis remontée, après quelques minutes, il régnait une chaleur étouffante à l'étage. J'ai crié le nom de Jonathan, mais il ne m'a pas répondu. J'ai voulu retourner à la cuisine, mais une barrière de flammes m'en empêcha. Toute la cuisine était incendiée, et le feu se répandait rapidement. Apeurée, je suis sortie dehors pour me mettre à l'abri. Je suis montée sur la colline derrière la maison, et de là, j'ai regardé notre demeure partir en fumée, et avec lui, mes rêves de mariage heureux.

Mais quand les policiers et les pompiers sont arrivés, ils ont trouvé une jeune Brigitte endormie dans l'herbe fraîche. Le feu continuait de crépiter non loin de là. Après quelques témoignages difficiles, elle fut renvoyée chez ses parents, où ceux-ci tâchèrent de la consoler. Notre héroïne porta pendant sept semaines la tenue de deuil, robe noire et voile, s'interdit tout plaisir, pour honorer son défunt mari.

Un an plus tard, âgée de 21 ans, Brigitte rencontra un autre homme; Mike Donovan. D'origine anglaise, il avait été dur de le faire accepter par ses parents, qui je le rappelle, vivaient dans les anciennes traditions. Ils avaient encore dans le cœur leur rivalité avec les anglais. Mais elle réussit, à force de flatteries, à convaincre ses parents de la laisser l'épouser. Après tout, il était parfait pour elle. Dans ses temps libres, il composait de jolis rondos, s'adonnait à la peinture. Peu de temps après, ils emménageaient ensemble dans un petit cottage près d'un grand lac.

Mais il devait bien avoir une ombre à ce tableau si parfait. Mike n'était pas aussi parfait qu'il en avait l'air. Il buvait énormément, ce qu'il m'avait caché au début de notre relation. Quelques mois à peine après notre mariage, je le retrouvai mort dans la cave, entouré de dizaines de bouteilles vides. Cette vision me choqua à un point tel que sa mort ne me fit absolument rien. Froide, j'appelai la police. Sans aucune émotion, je leur décrivis la situation. On vint rapidement chercher le corps, et je retournai pour une deuxième fois chez mes parents.

Encore une fois, j'observai les traditions du deuil. Les gens n'en revenaient pas dehors. 21 ans et déjà deux fois veuve. Eh oui. Des rumeurs blessantes commencèrent à courir sur mon compte. On me compara à une mangeuse d'hommes. Et à cause de cette rumeur non fondée, je dus attendre deux ans avant de me trouver un autre époux.

Il s'appelait Carl Beauchemin, était beau comme un ange. Un écrivain. L'homme parfait, encore une fois. Il aimait énormément sa douce Brigitte et la couvrait de 1001 attentions. Elle, elle restait la femme de maison qu'elle avait toujours été. Docile, soumise et aimante, serviable, chic et digne. Carl mourut après deux mois d'union. On a dit que c'était un empoisonnement alimentaire. Dire qu'on a osé critiquer ma somptueuse cuisine. Je n'en suis toujours pas remise.

Plusieurs autres hommes se sont succédé dans ma vie. Tous m'ont quitté d'une manière que j'ose à peine me rappeler. Plusieurs incendies ont fait rage dans ma vie. C'était fascinant comme le feu s'acharnait contre moi. Mais je continuais de le trouver si beau, si apaisant.

Le jour vint où la si douce et mielleuse Brigitte que j'étais rencontra un homme qui lui parut d'abord bien aimant. Elle avait alors 31 ans, et a célébré son 9e mariage. Déjà neuf. Elle se sentait vieille, même si elle ne l'était pas. Cette homme, Richard Cauvin, l'avait achetée avec ses nombreux cadeaux, ses bijoux hors de prix qu'elle apprit bien vite à aimer. Elle resta aveuglée par cette bonté et cette générosité pendant six mois. Puis il découvrit le pot aux roses. Richard ne lui était pas fidèle. Il avait plusieurs maitresses. D'abord, la femme ne sut pas quoi penser. Après tout, son mari avait tous les droits. Mais cette révélation lui faisait du mal. Elle décida d'en discuter avec lui. Aussitôt, il entra dans une colère folle, se mit à frapper la belle Brigitte. Dans cette lutte, les bougies qu'il y avait sur la table se renversèrent et mirent le feu à la nappe. Ce fut toute la maison qui brûla. L'homme mourut.

Je réussis à m'en sortir de justesse, mais non sans en souffrir grandement. Effectivement, en sauvant ma vie, j'avais toutefois laissé derrière moi la moitié de mon corps. La partie droite de mon corps était brûlée vive, laissant intacte mon nez, mes yeux et ma bouche. Non content de m'avoir volé ma confiance, cet homme m'avait aussi volé ma beauté. J'étais horriblement contente qu'il pourrisse dans le brasier que je laissais derrière moi.

Depuis ce jour, je n'ai plus jamais vu le feu de la même manière, certes il est toujours aussi beau à regarder, une merveille pour les yeux. Mais il me fait peur. S'il je m'en trouve trop proche, je frémis, je veux partir le plus vite possible.

Après les quelques mois que j'ai passés à l'hôpital pour soigner mon corps ravagé par les flammes, la police vint me voir et me posa plusieurs questions, auxquelles je répondis poliment, cachée derrière mon voile noir, qui ne me servait plus pour le deuil, mais bien pour cacher mes horribles cicatrices. Malgré tout ce que j'ai pu leur dire, ils m'ont affirmé que les circonstances et les preuves jouaient contre moi. Je fus jugée. On me condamna injustement à la prison à vie.

Rapport de police - Brigitte Francoeur a versé de nombreux témoignages quant aux morts de ses nombreux maris. Bien qu'elle se soit entêtée à nous entretenir de sa vie soignée, de ses parents aimants, nous découvrîmes plusieurs choses assez particulières. Brigitte était une jeune orpheline ayant passé ses 16 premières années en institution. Élevée chez les religieuses, elle était, comme elle nous l'avait dit, devenue très pieuse, serviable. Son premier mariage, avec un certain Jonas Fontaine, avait été un véritable désastre. L'homme n'avait rien du mari rêvé dont l'accusée parlait. Il était acariâtre et mauvais, et selon les dires, battait souvent sa femme. L'incendie aurait débuté dans la cuisine et d'après la position de l'homme, il semblerait qu'il ait été assommé avant de brûler avec toute la maison, inconscient dès le départ. La vie de Brigitte n'avait rien à voir avec l'histoire qu'elle nous a contée. Même les noms de ses maris, malgré des similitudes légères, n'étaient pas ceux qu'elle nous a dit. Elle avait, comme nous l'avions tous su, empoisonné l'un de ses maris, mit le feu à plusieurs de ses foyers. Le seul dont l'origine de la mort reste incertaine est le mari trouvé saoul dans la cave. Il ne portait aucune trace d'empoisonnement ou de coups. Le dernier ménage de Brigitte était par contre bien réel. Richard Cauvin avait effectivement eu plusieurs maitresses. Il y avait effectivement traces de batailles dans la cuisine, mais quant à savoir si les chandelles avaient été renversées accidentellement ou volontairement, ça reste et restera à jamais un mystère. Quant à l'âge de Brigitte Francoeur, il est certain qu'elle n'ait pas seulement 32 ans. Nous avons réussi à trouver trace d'elle beaucoup plus tôt que ce qu'elle affirmait. Les recherches ont été longues et ardues. Nous ne connaissons pas sa véritable date de naissance, mais elle aurait plus ou moins 43 ans aujourd'hui, bien qu'elle paraisse très jeune encore.

Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- J'ai été reconnue coupable du meurtre de tout mes maris, même ceux qui sont morts sans mon aide. C'est à se demander ce que font les experts derrière leur table d'autopsie. Les crimes par le feu prédominent. Mais j'use beaucoup des faiblesses des gens pour les tuer.

Matricule- 321781

Rang- † La veuve noire †

No. de cellule-

Gang désiré – Comme si je pouvais me mêler à quelque chose d'aussi vulgaire qu'un "gang".

Personnage sur l'avatar- personne de ma connaissance.
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MessageSujet: Re: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 11:23 pm

Dossier médical

Nom & Prénom- Jefferson Greene


Sexe- Mâle et fier de l'être !


Âge- 32 ans


Traits physiques- Svelte et élancé, je surpasse de plusieurs têtes les autres personnes de mon entourage. Je suis doté d'un corps ferme et musclé, habitué à de pénibles heures d'endurance physique ainsi que de longues jambes robustes, de larges épaules et de bras puissants. J'ai un visage généralement indéchiffrable, neutre, mais voilé d'un air sadique accentué par un sourire démentiel qui entraîne le frissonnement chez mon interlocuteur. Mes traits sont fins et délicats, artistiquement sculptés avec une précision experte sur mon teint rosé. Je possède une large bouche railleuse aux lèvres minces et une paire d'yeux légèrement bridés et d'un noir d'ébène, des yeux perçants où brûle une flamme mesquine, refermant mes pensées. J'ai une chevelure brune dépeignée, en bataille n'atteignant pas les épaules.


Taille- 1 mètres 90


Poids- Environ 80 kilos


Maladie ou handicap physique- Aucune de répertoriée


Autres - Non, rien.





Dossier psychologique

Qualités- Je suis un individu déterminé cherchant toujours à accomplir mes désirs avec toutes les manières qui me sont offertes. Je suis également rusé et observateur, rien ne m'échappe. Je possède le talent d'être fort psychologiquement et tenter de me briser est une idée folle et complètement stupide. Je sais me faire entendre et qu'on me respecte. Je suis à la fois intelligent et charmant, appliqué et à mes affaires.


Défauts- Hm...Je vais essayer d'abréger ma liste en quelques mots. J'ai un tempérament manipulateur afin de pouvoir saisir l'objet de mes envies, je sais comment agir et quoi dire pour arriver à mes fins. En résumé, je suis un sale profiteur et je ne m'en plains pas. Il m'arrive fréquemment d'être violent que ce soit verbalement ou physiquement et je m'emballe pour un rien, surtout si on me résiste. Je suis dépravé et mes habitudes sont loin d'être catholiques, ainsi que dominateur et détenant un important complexe de supériorité.


Aime- Hum…Mes goûts sont variés, mais je vais énumérer ce que je préfère le plus. J'aime la lecture, la nicotine, apprendre de nouvelles choses, m'expérimenter davantage et de ce fait, avoir de longues conversations philosophiques avec une personne de mon calibre. J'admire les belles choses – des femmes en l'occurrence – et en raffole tout autant que le luxe et mon petit confort. Je ne peux oublier le contact charnel dont j'ai besoin pratiquement en tout temps et aussi…ma sœur. J'aime la violenter, la molester et l'écraser avec mon talon et ainsi, être le meilleur.

N'aime pas- Je déteste les endroits miteux, pauvres et dénudés d'ornements extravagants ainsi que la classe moyenne puisque ces gens ne peuvent s'offrir ce qu'ils désirent, je les méprise et ne les fréquente pas, également ceux qui sont simples d'esprit. J'hais lorsqu'on me résiste et qu'on me fait face tout aussi ceux qui se moquent de ma personne. Mais ma haine et mon dégoût s'accroissent dangereusement pour deux personnes, mon père et ma sœur.


Comportement avec les gens – Mon comportement est tout à fait normal, je sais converser avec quelqu'un, n'importe qui – sauf ma sœur -, de façon civilisée. Je suis poli, je pèse mes mots et ne dis jamais rien d'inutile juste pour signifier ma présence ou pour avoir l'air intelligent.


Maladie ou handicap mental- Un énorme complexe de supériorité devenu depuis longtemps maladif.


Valeurs – Euh…Le cul ?


Tics- Aucun, je ne suis jamais nerveux.



Manies - M'humecter les lèvres, inclinée la tête vers mon épaule droite et passer une main dans mes cheveux.



Passé- J'ai été couvé par mon père, j'ai vu ma chambre se remplir de cadeaux divers et ma personne entourée de mille attentions distinguées. Mon paternel cherchait mon bonheur et emplissait nos journées de différentes activités. Son argent passait pour moi et j'avais tout ce que je désirais ardemment. Et puis, un jour le malheur planait au-dessus de ma tête et j'ai regardé pour la première fois la chose qui réduirait mon existence fabuleuse en un tas de frustration et de jalousie grandissant. Cette chose était un bébé vagissant bruyamment, pleurant et criant dans les bras de mon père. Ce dernier avait les traits du visage étirés en un air d'extase et ce sourire béat m'a révulsé jusqu'au tréfonds de mon âme déchirée. J'avais envie de lui découper la peau de la face et nettoyer le sol de son sang.



Par la suite, j'ai grandi avec la créature sous le même toit, s'accaparant les attentions répétées et recevait ce que ces petits hurlements énervants réclamaient. Je la détestais, mon père ne voyait qu'elle, ne parlait que d'elle et s'occupait si amoureusement d'elle qu'il daignait prendre des jours de congé durant la semaine. Il ne m'accordait plus un regard et m'adressait que rarement la parole. Je voulais tuer cette petite peste ! Et au comble de mon malheur, la truie se récoltait de merveilleuses notes faisant la preuve de ce cerveau si brillant et si intelligent. À mes yeux, ce n'était qu'une poupée ruinant ma vie d'adolescent révolté. Tout le monde l'aimait, elle et ses yeux de biches. Mon comportement dérangeait mon père, j'étais mesquin et méchant vis-à-vis Maybeth que j'appelais affectueusement Maybe puisqu'elle est incapable de prendre une sage décision. Je voulais que mon père me remarque comme avant, alors je me suis mis à avoir des problèmes à mes cours, tant avec les professeurs qu'avec les autres jeunes et plus d'une fois mon père dut venir me chercher dans un centre de police.



Ainsi vint l'âge de mon adolescence perturbée. Mes hormones travaillaient furieusement et je n'avais à ma disposition aucune fille convenable, mise à part une. Je ne sais pas comment l'idée m'est venue, mais un soir je fais irruption dans la chambre de Maybe qui avait six ans à peine. Je l'ai fixé un instant, celle-ci dormait paisiblement sous ses couvertures. Je me suis approché doucement, sur la pointe des pieds et me suis faufilé dans son lit. Elle s'est réveillée en sursaut et je l'ai écrasé contre ma poitrine et lui ai murmuré de se taire et de ne pas se débattre. Qu'ici c'était moi le maître et elle mon jouet, elle me le devait bien. Elle était saisie d'une crainte fébrile et ce que je lui ordonnais de faire, elle le faisait sans rechigner. Elle était mon esclave et complètement à ma merci. J'adorais ça, toutes les fibres de mon corps tremblaient d'excitation de sorte que j'ai poursuivi durant les années suivantes mes abus sans qu'elle me dénonce, sans qu'elle se défende.



Sa puberté entamée depuis quelques années – elle avait quinze ans à l'époque et moi vingt-quatre ans-, je me suis décidé de lui apprendre la sexualité. Je le menaçais et l'obligeais. Je la violais sans pitié et profitais de son innocence de jeune fille, alors qu'aucun gémissement de mes tortures ne se frayait un chemin sur ses lèvres. Je n'avais aucun remord, je raffolais de ces instants entre nous, de ces moments bestiaux et intimes, ce corps pressé contre le mien, le palpant, découvrant les parcelles de son anatomie jusqu'à les connaître en entier. Je pouvais la faire jouir si cela me convenait ou la faire hurler si l'envie me prenait. Je me souviens bien de ces nuits frivoles où elle est menotté aux barreaux de mon lit, où je l'ai pénétré à maintes reprises, me déversant en elle. Alors elle était ma possession, je détruisais les barrières de son esprit, son refuge privé, j'annihilais son être de façon qu'elle ne soit qu'une coquille vide, quelque chose à ma portée.



Ensuite, j'ai dû quitter la maison pour m'en aller étudier à l'université en littérature en même temps que ma nouvelle copine. Nous sommes restés ensemble quelques mois, mais nos baises n'avaient pas la même passion qui naissait fougueusement avec Maybe. Avec ma sœur j'étais le mâle suprême, celui qui commandait, celui qui choisissait et celui qui dominait. Maybe avait une peur monstrueuse de moi et cela m'excitait davantage. Je n'avais pas cette joie avec l'autre, je me mis donc à la tromper, recherchant l'étreinte d'autres femmes. Je l'ai laissé avant de retourner dans mon ancienne demeure où se trouvait toujours ma charmante sœur. Encore là, c'était mon pantin, ma chose. Je la violentais si elle osait poser un geste de résistance, je la molestais et l'accaparais. C'était mon bien et à personne d'autre.



Mon excellent père avait dans l'idée d'envoyer Maybe dans une école prestigieuse où elle étudierait la formation de son choix. Alors après une nuit torride de sexe – plutôt de viol pur et simple -, la sotte s'en est allée au matin. C'était la dernière fois que je l'ai vue, que je l'ai goûtée, la dernière fois où je l'ai chevauchée avec toute la brutalité dont j'étais capable. Et puis un jour, je revenais du travail lorsque j'ai traversé le seuil de ma maison et découvert un corps gisant dans les escaliers, écartelé, éviscéré et désarticulé. C'était mon père. Sans que je sache comment, la police est arrivée quelques instants plus tard, j'étais couvert de sang frais – vu que je me suis agenouillé près de la carcasse sanglante – et on m'a inculpé de meurtre. Mes voisins ont appuyé l'hypothèse que j'étais l'assassin et mon ancien casier judiciaire – quand j'étais gosse – affirmait que j'étais un garçon turbulent et agressif. Parait-il que les preuves sont concrètes et absolument convaincantes. Le juge m'a déclaré coupable et j'ai été incarcéré dans une prison.


Autres- Rien !

Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- J'aurais commit un meurtre d'après les hypothèses de la police et selon l'opinion du juge.


Matricule- 645987


Rang- Accusé à tort pour les mauvaises raisons !



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MessageSujet: Re: Personnages [À travailler]   Personnages [À travailler] Icon_minitimeMer Oct 08, 2008 11:24 pm

Dossier médical

Nom & Prénom- Logain Ablar

Sexe- Masculin

Âge- 32 ans

Traits physiques- Grand et massif de nature, j’ai hérité des traits durs et crispé de mon paternel. Mon visage sculpté avec un scalpel défaillant est parcouru de lignes creuses causées par une forte fatigue, de rides espiègles à la pointe de mes yeux couleur de miel et de lourdes paupières tombantes en plus de cils prononcés et foncés. Ma chevelure brune teintée de reflets noirs atteint bientôt mes épaules, mais je rejette les mèches rebelles d’un coup de tête irrité. Comme je le mentionnais plus haut, je suis imposant avec ma carrure de voyou musclé et je fais souvent saillir mes muscles sous mes vêtements pour convaincre mes adversaires de se faire petit en ma présence. Plusieurs cicatrices mutilent ma peau basanée dû à quelques combats plutôt sanglants. J’en ai une en dessus de la fesse droite, une autre longeant mon flanc gauche, une petite sur ma joue droite et quelques autres sur les bras. Je dégage une forte aura de domination, de contrôle de soi-même, de confiance en soi et de moquerie. Sur mes lèvres minces s’affichent continuellement un petit sourire ironique même si la situation peut me paraître risible. Oh … j’oubliais, j’ai le nez crochu à cause d’une bagarre où j’ai reçu un magnifique poing en plein visage.

Taille- Je mesure dans les alentours de six pieds et quelques pouces.

Poids- Je l'ignore.

Maladie ou handicap physique- Aucun.

Autres- Rien de bien particulier.

Dossier psychologiste

Qualités- Je suis quelqu’un de responsable, d’honnête et de protecteur. Si je m’attache à une personne, celle-ci se verra contrainte de vivre sous ma protection, car je ne pourrais concevoir l’idée de la laisser dépérir seule et exister sans aucune défense à sa disposition. Je suis plutôt bon en administration, en complots ou encore à élucider quelques mystères. Des traits nécessaires pour accomplir la job que je faisais avant mon arrestation.

Défauts- Manipulateur et profiteur, j’arrive toujours à obtenir ce que je veux, je n’avais pas trop le choix dans le métier que j’exerçais. Toutefois je ne suis pas l’un de ses manipulateurs méchants, non, je suis plutôt gentil, je ne fais que tordre un peu le bras de mes filles pour qu’elles exécutent mes ordres. Je suis avare, aussi. Mis à part une belle femme, qu’est-ce qui est plus beau qu’une liasse de billets neufs dans nos mains ? Parfois, je regardais amoureusement ma fortune avec tendresse, tous mes efforts avaient porté fruit. Colérique et exigeant. Je m’emporte facilement puisqu’être le maître d’un réseau de prostitution peut faire vibrer les nerfs de tous les hommes. Je ne devais pas être repérer par les autorités.

Aime- L’odeur des femmes. La vraie odeur des femmes. Une bonne cigarette après l’acte ainsi qu’une coupe de vin coûteuse, du champagne par exemple. J’aime la pluie et la nuit, l’argent et la richesse, la beauté et l’élégance, la créativité et l’imagination et les petits moments de réflexions que je m’accorde avant de m’endormir.

N'aime pas- Les menteurs, les imposteurs et les innocents. J’aime fréquenter des gens civilisés et cultivés avec qui il est aisé de discourir sans expliquer chaque définition d’un mot. Les moins que rien n’ont rien à faire dans les hautes sphères de la société dans laquelle je vivais. La pauvreté. Je déteste la pauvreté. Je ne tolèrerais pas perdre tout mon argent et devoir vivre dans la rue, seulement j’ai une jolie somme dans mon compte mais je ne peux l’utiliser. Foutue prison. Être enfermé, devoir être surveillé par des hommes armés. J’aime circuler librement, voler, battre de mes ailes sans éprouver le poids de mes chaînes.

Comportement avec les gens- Je suis plutôt taciturne et réservé. Habituellement, je montre un visage qui n’est pas le mien ; quelqu’un d’autoritaire et de sévère, sachant ce qu’il veut et comment il le veut. J’impose mes lois et non le contraire. Sinon, je reste poli et courtois, mais quelques jurons peuvent s’échappent si je suis frustré.

Maladie ou handicap mental- Aucun.

Valeurs- Je n’ai pas beaucoup de valeurs. Tout ce que je pourrais affirmer serait contredit immédiatement par mon travail. L’argent serait alors la seule valeur sûre que j’aie.

Tics-Passé une main dans mes cheveux si je me sens confus ou embarrassé.

Passé- Je grandis aux côtés de ma sœur déficiente que je protégeais contre les sales gamins. Elle avait besoin d’un bras pour se cramponner et rester debout, moi j’avais besoin d’assurer la sécurité de quelque chose. Rapidement, je devins familier aux batailles, aux combats acharnés, à sillonner dans les rues malfamées de ma ville et aux prostituées. À l’adolescence, j’embarquais dans un gang et je côtoyais des êtres plus vieux qui exerçaient un métier particulier dans les réseaux de prostitution. Ce que j’entends par prostitution ce n’est pas uniquement de jolies jeunes femmes, mais aussi des hommes, des travestis et des mineurs. Je parvins avec peine et misère à m’enrôler dans l’un de ses réseaux et à monter en grade. Plus je travaillais dans ce domaine, plus je devenais riche et plus j’étais heureux. De plus, j’avais tout à ma disposition ; plus de femmes qu’aucun homme ne rêverait d’avoir, elles étaient toutes soumises et coquines, de véritables perles. Mes filles étaient mon bien le plus précieux, après l’argent. Elles me rapportaient un franc succès et mon entreprise devint gigantesque. Peu à peu, je dirigeai des réseaux de plus en plus vastes et diversifiés, et ma fortune se multipliait. Pendant plusieurs années, je vécus heureux dans un bain d’argent, puis tout à coup je chutai. Je ne comprends pas encore ce qui s’est produit, mais on m’a trahi. L’une de mes filles peut-être bien. Néanmoins, ce que je sais, c’est que mon procès ne fut pas grandiose malgré le montant exorbitant que j’ai versé pour mon avocat et je fus condamné à séjourner dans une prison de haute sécurité pour plusieurs années.

Autres- Rien.

Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- Organisé un réseau de prostitution à travers plusieurs pays.

Matricule- 146347

Rang- 146347

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Personnage sur l'avatar- Aucune idée ^^…
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