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 Maybe en colère ... possible ? [Maybeth]

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AuteurMessage
Kyle McNally
Demois'homme
Kyle McNally


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Maybe en colère ... possible ? [Maybeth] Empty
MessageSujet: Maybe en colère ... possible ? [Maybeth]   Maybe en colère ... possible ? [Maybeth] Icon_minitimeJeu Oct 09, 2008 7:51 am

Je ferme les yeux, ronge mon crayons, pousse un soupire, fait craquer mes doigts et grimace de dégoût. Je classe mes papiers, me lève par sept fois pour retourner m'asseoir en soupirant sur le lit d'Alberic. Pas question que je touche au mien. Jefferson est parti depuis trente sept minutes et douze secondes et je n'ai toujours pas réussi à faire ralentir mon rythme cardiaque. Je sens son odeur partout, sur mes vêtements, dans mes cheveux, sur mon lit et dans l'air ambiant. Je suis certaine qu'il sait ce que ça me fait et qu'en ce moment il est fier de son coup, fier de savoir que sa soeur ne fait que penser à lui, fier de savoir que sa pauvre soeur ne sait plus quoi faire de sa pauvre et pathétique carcasse. Oui. Pathétique. Et je suis d'accord avec lui. Je suis ridiculement pathétique. En ce moment, des sentiments que je n'ai jamais ressentis et que mes années d'études en psychologie me permettent d'évaluer comme étant de la colère. Moi? En colère? J'essaie de me calmer un peu, de penser à autre chose. Mais ça revient toujours dans ma tête, en gros néon lumineux et clignotant. Calme-toi Maybeth. Je t'en prie calme-toi. La colère n'est pas bonne pour ta santé. Contente-toi de la peur, c'est déjà assez rochant sur ta vie, pas besoin d'être frustrée en plus. Zen... Zen Maybeth... J'emmerde les maîtres zen qui ne savent pas de quoi ils parlent!

Je me lève brusquement. Je n'aime pas que mes mouvements soient aussi saccadés, mais c'est hors de mon contrôle. Dans un mouvement sec, j'arrache les draps qui recouvrent mon lit et les lance de l'autre côté de la pièce avec un cri rageur, qui m'effraie moi-même. - remarque, je ne suis pas dure à effrayer - Je regarde le matelas avec mépris et m'arme d'une fiole de parfum... Euh... Je suis prête à endurer mon odeur multiplié 1101 fois juste pour enlever celle de Jefferson? Je repose le parfum et me tourne et me retourne sur moi-même, ne sachant pas trop quoi faire. Je regarde mes draps qui forment un tas à mes pieds. Je pourrais commencer par les laver. Il fera nuit dans quelques heures. Si je n'ai pas envie de passer la nuit debout, il faudrait peut-être que j'y aille.

J'attrape l'amas de tissus à bout de bras et le roule en boule pour qu'il soit moins énorme et plus transportable. L'odeur forte de mon frère attaque mes délicates narines et je plisse le nez. Ce n'est pas qu'il sent mauvais... C'est juste qu'il sent lui. D'une démarche décidée - oui je sais, c'est rare - je franchis la porte de ma chambre et le couloir des prisonniers. Mes sourcils sont froncés d'une manière assez inhabituelle mais j'ai beau me forcer à les détendre, ils s'arquent tout de suite après. Je n'aime pas cet état d'esprit. Je le déteste presque autant que je peux détester mon frère. Non c'est ridicule. Ça n'arrive même pas à l'ombre de l'ongle d'orteil de la haine que j'éprouve pour lui. Plusieurs regards se tournent sur moi à mesure que je marche, mais je n'y porte que peu d'attention, pour une des rares fois de ma vie.

Ce n'est pas long avant que j'atteigne la salle de lavage. La porte claque sur mon passage, je pousse un juron en trébuchant sur un panier que quelqu'un a laissé trainer et je donne un coup de pied dedans pour me défouler, ce qui ne fonctionne pas vraiment, et qui ne doit pas m'aller très bien, du point de vue de ceux qui me côtoient tous les jours. Heureusement il n'y personne, enfin personne que je puisse voir, mais je n'ai pas le temps de penser à cela. Je dois faire au moins trois brassées de lavage pour que mes couvertures arrêtent de sentir le mâle à plein nez. J'ouvre une machine au fond complètement et y jette mon lavage. Je referme la porte avec colère, mais celle-ci ne veut pas se fermer et me cogne durement sur le genou.

-Tu vas te fermer salope!? je crie à tue-tête.

Après plusieurs tentatives, elle me résiste toujours. C'est ça. Jefferson a raison Maybeth. T'es même pas capable de t'imposer à une foutue porte de merde! Je dois me calmer. La colère me tord les entrailles, me tiraille de manière désagréable. Je n'ai pas l'habitude de ressentir ça. Je respire trois grands coups et essaie avec douceur de fermer la porte. Vous me direz que je n'ai qu'à changer de machine. Mais NON! C'est celle-là qui me provoque, qui me nargue en me jetant au nez que je ne suis qu'une larve, un insecte qui ne mérite même pas de vivre, comme le dit si bien mon cher grand frère. En pensant à lui et au regard qu'il m'a lancé en sortant de ma chambre, aux mots qu'il a prononcés, je donne un grand coup de pied dans la porte, qui me boude toujours.

Je pousse un hurlement de colère ressemblant à un râle monstrueux et frappe la machine du plat de la main avant de m'appuyer dessus. Sans avoir de contrôle sur ce que je fais, des sanglots bruyants viennent me secouer les épaules. Je… pleure… Je crie. Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour que tout aille mal dans cette foutue journée?
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